La Coordonnatrice résidence du Système des Nations Unies au Cameroun a écrit au gouvernement camerounais dans ce sens le 22 juin 2018.
Le 20 juin 2018, le Premier Ministre, Philemon Yang, a annoncé la mise en œuvre par le Chef de l’Etat d’un Plan d’assistance humanitaire d’urgence pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, placé sous la coordination du Ministre de l’Administration Territoriale et doté d’un budget prévisionnel de 12,7 milliards de FCFA.

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Deux jours plus tard, l’ONU a réagi à cette décision, à travers une lettre de Allegra Del Pilar Baiochi, Coordonnatrice résidence du Système des Nations Unies au Cameroun, envoyée au gouvernement. Des extraits de ladite correspondance sont publiés dans les colonnes de Le Jour du 27 juin 2018.

La diplomate, en effet, « félicite le Gouvernement du Cameroun pour son plan de réponse humanitaire pour les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.» Selon Allegra Del Pilar Baiochi «ce plan confirme la reconnaissance de la situation humanitaire par le Gouvernement et sa responsabilité d’assumer le bien-être et la protection des populations civiles».

Elle indique cependant que «le système des nations unies reste très préoccupé par la détérioration de la situation dans les régions et travaille à renforcer ses capacités et sa présence pour répondre aux besoins d’assistance et de protection des populations déplacées, dans le respect des principes humanitaires et en coordination avec l’effort national. Un appel de fonds a été lancé à cet égard.»

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Sa démarche, soutient la diplomate, «se joint aux appels lancés par le Secrétaire Général de l’ONU pour renforcer les efforts déployés par toutes les parties pour assurer la protection des civils innocents et réaffirme le principe du droit devant ».

La représentante de l’ONU au Cameroun explique que « pour souligner l’importance centrale des droits de l’homme au sein des Nations Unies, le Secrétaire général Ban Ki Moon a lancé l’initiative ‘‘Droits devant’’ en décembre 2013 ». Cette initiative, recommande six actions pour garantir plus efficacement les droits de l’homme.